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dimanche 6 août 2017

La pétition contre le statut de première dame dépasse les 115 000 signatures de rejet

Rien à cirer d'un gadget, commission Théodule ou première cougar de France

Ce statut passera-t-il par ordonnance ?

Tendue et retendue
La proposition d'accorder un statut officiel à la fonction d'épouse de président ne fait décidément pas l'unanimité. Après deux semaines, une pétition "contre le statut de première dame pour Brigitte Macron" avait recueilli plus de 115.000 signatures au matin du samedi 5 août.

Alors que les emplois familiaux sont désormais interdits à l'Assemblée, "il n'y a aucune raison pour que l'épouse du chef de l'état puisse obtenir un budget sur les fonds publics", écrit Thierry Paul Valette, auteur de la pétition, un "artiste citoyen" qui tient un blog sur Mediapart (où il a rédigé sa propre autobiographie à la troisième personne). Pour lui, qui se décrit comme "un artiste peintre" et "un citoyen engagé", la question du statut de la première dame "doit être tranchée (...) dans le cadre d'un référendum et non du fait d'un seul homme".

"Je souhaite que le droit de pétition soit revu, afin que l'expression directe de nos concitoyens soit mieux prise en compte et que les propositions des Français puissent être présentées, dans un cadre défini et construit, à la représentation nationale", avait déclaré Emmanuel Macron de son discours devant le Sénat réuni à Versailles le 3 juillet. L'auteur de la pétition espère ainsi être reçu par Emmanuel Macron afin de lui exposer son point de vue.

Les Français ne l'ont pas élue

Son mari l'a lui-même été assez peu et même fort mal, avec 24% au premier tour de la présidentielle. 
Interrogé samedi 5 août par L'Express, le lanceur de la pétition de 41 ans estime qu'en période de "moralisation de la vie politique française (...), nous ne pouvons décemment cautionner l'initiative d'un statut spécifique à l'épouse du Président Macron". "Nous ne sommes pas aux États-Unis, fait valoir Thierry Paul Valette, (...) nous avons nos valeurs et notre fonctionnement". Selon le jouet de Patrick Drahi, également propriétaire du journal Libération, il vise les 500.000 signatures pour sa pétition. 
Résultat de recherche d'images pour "clamart thierry-paul-valette"Issu d'une famille d'industriels du XVIIIe siècle, se présentant comme "un simple citoyen qui n'appartient à aucune élite, à aucune classe sociale privilégiée", l'artiste a grandi sur les terres familiales de la vallée de l'Obiquet en Pays d'Auge, avant d'entrer au Cours Florent. Alors que son arrière grand-père reçut les Palmes Académiques dans les années 1960, cet artiste engagé mais touche-à-tout acceptera d'être ambassadeur du salon de la femme en 2016 et aussi bien donnera des conférences sur tout (singulièrement en centres Epide, Etablissement pour l'insertion dans l'emploi, sous la tutelle des ministères chargés de l’Emploi et de la Ville), dont le cyber harcèlement et les dérives des réseaux-sociaux (approche marxisante et orthographe approximative "les jeunes issus d'une classe sociale non aisée , sont les plus vulnérable [sic] puisqu'ils passent beaucoup plus de temps sur internet que les enfants issus de milieux aisés", et créera la Journée mondiale du selfie-utile, le 13 novembre 2016.

Il est fondateur d'association, "L'Egalité nationale", et explique sa motivation en des termes et une orthographe qui sont les siens:
"
Auteur et artiste engagé j'ai , à ma manière , toujours défendu l'égalité hommes/femmes , l'égalité des mêmes droits et devoirs pour tous , j'ai combattu l'injustice , l'hypprocrisie [sic] et toutes les formes d'arrogances [sic] sociales et culturelles. Seulement comme beaucoup d'entre vous je suis décu [sic] et je ne veux plus me résigner. L'avenir de nos enfants est important , notre présent est important et notre histoire de notre beau pays l'est tout autant. Pour ces raison [sic] le dimanche 5 mars 2017, à la place de la république, l'égalité nationale à [sic] mis en place le contre-rassemblement des casseroles . Son but n'était pas de s'attaquer à un candidat mais de fustiger une classe politique qui use de moyens d'un autre temps. La vie politique doit se moraliser.
Emmanuel Macron avait annoncé jeudi 27 avril sur TF1 vouloir créer un véritable statut pour la première dame, sur la base d'un argument inepte : "sortir d'une hypocrisie française". "Nous en définirons le cadre si je suis élu dans les premières semaines et elle en décidera", avait déclaré le candidat, qui avait précisé : "elle ne sera pas rémunérée par le contribuable parce que je ne l'ai jamais fait. Je pense qu'il faut s'en tenir à cette règle, mais elle aura une existence, une voix, un regard (...) Elle aura un rôle public parce qu'il en est ainsi et c'est une attente". 
Un projet qui fait également des remous dans les rangs des députés de l'opposition. 
La majorité présidentielle, en revanche, n'a pas d'avis.

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